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France/L’auteur de la gifle à Macron condamné à 18 mois de prison

©Francois Mori / POOL/EPA/MAXPPP - epa09259681 French President Emmanuel Macron, left, listen to a presentation during the inauguration of the Hotel de La Marine Museum, in Paris, France, 10 June 2021. The building, located at Concorde square in Paris, designed by French architect Ange-Jacques Gabriel, hosted the Marine Headquarters from 1789 until 2015. EPA-EFE/Francois Mori / POOL MAXPPP OUT

L’auteur de la gifle infligée au président de la République, Emmanuel Macron, lors d’un déplacement dans la Drôme mardi, a écopé jeudi d’une peine de 18 mois de prison, dont 14 avec sursis.

Dix-huit mois de prison dont 14 avec sursis. Deux jours après sa gifle contre Emmanuel Macron, lors d’un déplacement de ce dernier dans la Drôme, Damien T. a été condamné, jeudi 10 juin en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme.

Le parquet avait requis 18 mois de prison ferme. Cette gifle, « parfaitement inadmissible », est un « acte de violence délibérée », a soutenu le représentant du ministère public, face à l’homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, jugé en comparution immédiate. Son acte a suscité l’indignation unanime de la classe politique française.

Interpellé avec lui, son camarade « Arthur C. sera convoqué en justice pour la fin du second semestre 2022 afin de répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement » trouvées à son domicile, a précisé le procureur de la République, Alex Perrin.

Exprimer son « mécontentement »

Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont « tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements ». Ils sont membres d’associations de leur commune « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers mangas », a rappelé le magistrat.

Lors de son audition, Damien T., « en couple, sans enfant, sans profession », a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique ».

Proche, selon lui, de « la mouvance des Gilets jaunes » et partageant des « convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra-droite » sans être « d’aucun parti ni militantisme exprimé », il a affirmé avoir « agi d’instinct et ‘sans réfléchir’ pour exprimer son mécontentement », a encore expliqué Alex Perrin.

Source : France 24

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