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Violentes attaques contre la Brigade de Gendarmerie de Bettié : une centaine d’individus interpellés

Guy Yao

Dans un communiqué émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abengourou, une information judiciaire a été ouverte à l’encontre d’une certaine personnes, suite au saccage et à l’incendie des locaux de la Brigade de  Gendarmerie de Bettié.

Selon le communique, le lundi 20 janvier 2025, un contrôle de routine effectué par les éléments de la Brigade de Gendarmerie de Bettié a abouti à l’immobilisation d’une motocyclette dont le conducteur ne disposait pas des pièces administratives nécessaires à sa mise en circulation. Ce qui semblait n’être qu’une simple intervention s’est rapidement transformée en une série d’événements graves.

Le lendemain, mardi 21 janvier 2025, un groupe d’individus armés de projectiles, de machettes et d’un fusil de type calibre 12 a pris d’assaut les locaux de la Brigade. Scandant des propos hostiles, ces individus ont ignoré les appels à l’ordre des gendarmes avant de pénétrer dans les installations. Une fois à l’intérieur, ils ont saccagé les lieux, détruisant le mobilier, les équipements informatiques et les véhicules stationnés. L’attaque s’est soldée par l’incendie des bâtiments de la Brigade, suivie de la fuite des assaillants.

Face à ces actes de violence, des renforts de la Gendarmerie Nationale ont été rapidement déployés sur les lieux. Leur intervention a permis l’interpellation d’une centaine de personnes et la saisie d’armes, notamment plusieurs machettes et un fusil de type calibre 12.

Une enquête judiciaire a été ouverte contre les individus appréhendés pour divers chefs d’accusation, notamment atteinte à l’ordre public, détention illégale d’armes, destruction volontaire de biens publics par incendie, ainsi que violences et voies de fait sur des agents de l’État dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Procureur de la République a fermement condamné ces actes qu’il qualifie d’une extrême gravité. Il rappelle que ces infractions, dirigées contre des agents de l’État chargés de la sécurité des citoyens, sont passibles de lourdes sanctions, conformément aux articles 162, 179, 277, 278, 485 et 486 du Code pénal.

Cette attaque met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans l’exercice de leurs missions et la nécessité d’une justice rigoureuse pour garantir la protection des biens et des personnes.

Ci-dessous le communiqué:COMMUNIQUÉ

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