Par VOUZO ZABA Afriquematin.Net
Le Bureau International de la Femme et de l’Enfant(BIFE) à clos ce mercredi 05 septembre 2018 le premier groupe d’ateliers de thérapie à l’endroit des femmes victimes de violence conjugale.
Pour son coordinateur, Beugré Miezan Damas, Le Bureau International de la Femme et de l’Enfant ne pouvait être en reste de la souffrance et du martyr que subit au quotidien la gente féminine dans son ensemble et particulièrement les femmes au foyer : « Le BIFE, dont l’un des objectifs initiaux demeure l’autonomisation de la femme, s’est vu confronté, dans la réalisation de ses différentes missions, à un obstacle majeure qui est l’incapacité de ses membres à s’affirmer en raison des divers traumatismes qu’elles subissent au quotidien dans leurs foyers. Il était donc opportun que nous prenions les taureaux par les cornes au travers de ces ateliers qui seront intégrés, à compter de ce jour, à notre cahier de charge ».
Pour le Dr Bonny Sylvestre, psychothérapeute et expert en développement de soi, qui a conduit de bout en bout l’ensemble des trois ateliers, Les transformations comportementales des participantes a la fin de ces trois ateliers, sont le signe visible d’une restauration progressive des patientes : « Il est essentiel qu’elles aient une prise de conscience de leur valeur réelle et qu’elles arrivent à se prendre en charge ». Pour le praticien, les soulagements ressentis par celles-ci sont le signe précurseur de la guérison progressive des blessures accumulées, pour la majorité de ces femmes, des décennies durant.
Au sortir de ces ateliers, des participantes ont bien voulus témoigner des bienfaits de ces séances de thérapie. Pour Dame O.F : « J’étais renfermé sur ma personne et je passais le clair de mon temps à pleurer à cause des traumatismes que j’ai subis. J’en arrivais à me demandé si ces douleurs pouvaient être un jour surmontées. Je ressens un soulagement aujourd’hui. Je voudrais que ces ateliers ne s’arrêtent pas de si tôt ». Quant à L.M.L : « Je suis sûr que je serai désormais à même d’éviter de retomber là d’où je reviens. Je remercie le BIFE et son équipe pour tout ce qu’ils font pour les femmes qui sont violentées au quotidien ».
Il est bon de souligner que ces trois atelier dont le thème est « GROUPE DE PAROLES POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE » a été possible grâce à la collaboration de la Direction Générale de la Police de Côte d’Ivoire, notamment les cellules genres du 17ème et 36ème arrondissement pilotées par le lieutenant Kpidi.
