Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées comme chaque semaine près de la Grande Poste, le bâtiment emblématique du cœur d’Alger, quadrillé par un impressionnant dispositif policier.
Après les célébrations de la qualification des Fennecs pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les manifestations contre le régime ont repris leur droit dans les rues de la capitale. Les Algériens ont défilé ce vendredi 12 juillet pour la 21ème semaine consécutive, une première depuis l’expiration, le 9 juillet 2019 dernier, du délai d’intérim à la tête de l’État, confié par la Constitution durant 90 jours maximum au président de la Chambre haute, Abdelkader Bensalah.
Celui-ci a fait savoir qu’il resterait néanmoins chef de l’État par intérim, hors du cadre constitutionnel, jusqu’à l’élection d’un nouveau président à une date indéterminée, la présidentielle convoquée le 4 juillet pour élire un successeur à Abdelaziz Bouteflika ayant été annulée faute de candidats.
Source : france24.com avec Afp