La candidature de l’ancien premier ministre Manuel Valls à la mairie de Barcelone semble laisser un froid : d’après un récent sondage, Manuel Valls n’obtient qu’une note de 3 sur 10, c’est à dire la note la plus basse parmi tous les candidats, alors même que celui-ci est connu de 82 % des sondés.
On ne le présente plus, Manuel Valls est l’un des personnages politiques les plus détestés en France, et pour cause : pendant son mandat, celui ci a usé de l’arsenal répressif tant pour tabasser et gazer les manifestants opposés à la Loi Travail que ceux qui se sont mobilisés en soutien à la Palestine en 2014.
Ce premier ministre de la matraque aura aussi été celui de l’état d’urgence et des centaines de perquisitions et assignations à domicile arbitraires contre les musulmans (ou présumés musulmans) dans les quartiers, entre autres joyeuseries.
Après avoir échoué lors des primaires du PS face à Hamon, Valls a malgré tout réussi à garder de justesse son poste de député de l’Essonne.
Ayant tenté de rejoindre LREM, qui l’a tout bonnement ignoré du fait de son impopularité, celui-ci a finalement décidé de démissionner de son poste de député pour candidater à la mairie de Barcelone aux côtés de la droite réactionnaire.
D’abord approché par le parti anti-indépendantiste Ciudadanos, qui lui a proposé de concourir à la mairie de Barcelone sous son étiquette, Valls a finalement décidé de lancer sa propre « plate-forme citoyenne », soutenue par Ciudadanos.
Une stratégie qui peine à obtenir des résultats : d’après un sondage du 4 octobre, Manuel Valls n’obtient qu’une note de 3 sur 10, ce alors même qu’il est connu par plus de 80 % de la population.
Sa réputation, qui a largement dépassé les frontières de la France, a été pointée par de nombreux candidats, n’hésitant pas à le traiter ouvertement d’opportuniste.
Malgré le soutien hypocrite de LREM lors de sa démission de l’assemblée nationale pour candidater à la mairie de Barcelone, il semble fort probable que celui-ci fonce une fois de plus dans le mur.
Bien que le sondage ait été effectué sur 800 personnes seulement, il est clair que Valls est impopulaire même au-delà des frontières française.
Pour autant, ce serait survoler la question que de justifier son impopularité seulement par sa démarche arriviste et par sa réputation en France : après le mouvement de masse pour l’indépendance Catalane, qui s’est fait brutalement réprimer par la police de l’État Espagnol, sa position pro-Espagnoliste, soutenue par un parti de la droite réactionnaire, n’est pas sans poser problème pour la population de Barcelone.