Le geste était-il adapté à la situation ? Une patiente de l’hôpital Sainte-Musse de Toulon a porté plainte après avoir reçu trois claques de la part d’un médecin-urgentiste lors de son admission le 5 octobre dernier, rapporte France 3.
Pour l’établissement varois, la manœuvre n’avait rien d’une agression. « Il s’agissait de procéder à une stimulation douloureuse, pour vérifier l’état de conscience. Cela a peut-être été mal perçu par la patiente » admise pour un malaise, explique la direction à Var-Matin.
Mais selon le mari de la patiente, originaire de Six-Fours, les gifles étaient « soutenues ». La femme aurait rapidement ressenti des douleurs au cou et au dos. « Choquée », elle a d’ailleurs reçu cinq jours d’incapacité temporaire de travail.
« Elle ne comprend pas l’injustice d’être frappée alors qu’elle était dans un état de vulnérabilité et dans un lieu dans lequel on doit avoir confiance et se sentir en sécurité », ajoute son compagnon. Pour tirer l’affaire au clair, deux enquêtes ont été ouvertes : l’une en interne par l’hôpital, l’autre par la police.