L’Otan continue encore et toujours à mener une reconnaissance aérienne des frontières ouest de la Russie, intéressé par les positions de l’armée russe dans la région
Un drone stratégique RQ-4B Global Hawk de l’armée de l’air américaine, capable de mener une reconnaissance à des centaines de kilomètres en profondeur en territoire ennemi, a effectué mardi un vol de 11 heures près des frontières russes dans la région balte, selon les sites internet qui surveillent les vols des avions militaires.
Ces derniers expliquent que le drone, parti de la base aérienne de Sigonella en Sicile, a mené pendant près de trois heures et demie une reconnaissance aérienne au nord de la frontière de la région de Kaliningrad, volant à une altitude de 15.000 mètres dans le ciel de Lituanie. Ensuite, ayant traversé l’espace aérien estonien, il a scruté près de cinq heures les frontières des régions de Leningrad et de Pskov.
Parallèlement, un avion stratégique de reconnaissance RC-135W de l’armée de l’air britannique, parti de la base de Waddington en Angleterre, survolait la frontière entre la Russie et l’Estonie.
Retourné dans l’espace aérien lituanien, le Global Hawk a continué à surveiller la frontière russe de la région de Kaliningrad avant de rentrer en Italie vers 20h30 heure de Moscou (18h30 UTC).
Ces derniers mois, on assiste à une intensification des vols d’avions-espions étrangers à proximité des frontières russes. En septembre, un drone de reconnaissance américain a suivi le passage des navires de la Marine ukrainienne sous le pont de Crimée. Le ministère russe de la Défense a à plusieurs reprises demandé au Pentagone de cesser les vols de ces appareils le long des frontières russes, mais la partie américaine refuse de le faire.
En 2017, le ministère russe de la Défense a fait décoller 294 chasseurs pour intercepter des avions étrangers qui menaient une reconnaissance aérienne et électronique le long des frontières du pays.
Source : Sputnik France.