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Syrie : un pillage archéologique à l’échelle « industrielle »

L’Unesco pointe la nécessité de lutter contre le trafic d’objets d’art alors que l’État islamique multiplie les « fouilles archéologiques illégales ».

Des images satellites et l’afflux d’objets antiques observé sur les marchés clandestins témoignent d’un « pillage à l’échelle industrielle » en Syrie, via des « milliers de fouilles archéologiques illégales », a déclaré Mme Bokova lors d’une conférence sur le sujet à Sofia. « Limiter le trafic d’objets d’art est en ce moment la priorité numéro un », d’autant qu’il « sert au financement des extrémistes », a souligné la directrice générale de l’Unesco, qui a appelé les pays membres de l’Union européenne, en particulier, à « consolider leur législation pour arrêter ce trafic ».
Un important trafic d’objets anciens

Parallèlement aux destructions à caractère idéologique de sites antiques, l’organisation État islamique se livre à un important trafic marchand d’objets anciens, excavés de façon sauvage dans ce pays au très riche patrimoine antique. Des images satellites de l’ONU avaient attesté le 1er septembre la destruction par l’EI du temple de Bêl, joyau de la cité antique de Palmyre en Syrie, un « crime intolérable contre la civilisation », selon l’Unesco.
SOURCE AFP

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