Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Il y a des signes qui ne trompent pas. La gourmandise et l’égoïsme sont en train de préparer la violence, l’irréparable. Ces vilains sentiments sont entrain de nous éloigner de la paix. On a l’impression que plus on s’approche de cette année de 2020, des crises, des incendies difficiles à circonscrire se précisent, mais des gens n’osent pas en parler. Des alliés deviennent de jour en jour des ennemis, rien que pour des ambitions politiques légitimes et la volonté de le conserver. Hum !!!
Le mensonge, le chantage, l’intimidation, l’amnésie, l’ingratitude, le partage de l’opium au peuple pour l’endormir. S’ajoutent à ceux-là, des menaces devenues le quotidien des Ivoiriens. On n’hésite pas à frustrer l’autre ou à ôter sa vie aux dépends de ses propres intérêts. Seulement parce que l’un dit être déçu et refuse d’applaudir l’autre. Ce qui arrive fait peur. Dans une République, comme cette belle Côte d’Ivoire, on n’est plus libre de dire non, on n’est plus libre d’être ambitieux ou de dire non à la trahison. On est comme des cercueils. L’extérieur brille comme de l’or or l’intérieur n’est pas utile. Vraiment faisons beaucoup attention, 2011 c’était seulement hier. Ou bien avons-nous déjà oublié les trois milles morts déclarées officiellement ?
La quête du pouvoir ou la volonté de le conserver font-ils perdre la raison ? Nous avons toujours proclamé et déclaré que l’on doit laisser la politique aux politiciens, mais avec cette douloureuse que des individus veulent nous faire avaler, il est important de pour nous de livrer de la voix. Car, nous nous rendons compte que notre silence est un péché devant l’Eternel, sachant qu’il nous a donné l’autorité et la possibilité de dénoncer. Espérant que ces messages tomberont dans des oreilles, non pas orientés, mais dans celles de celui qui veut bien entendre. Au vue des signes, des prémisses que nous sommes appelés à assister, montrent que la Côte d’Ivoire n’est pas encore sortis de l’auberge. Et que cette fois-ci ce sont des ex-alliés qui deviendront des ennemis jurés qui ne se feront pas de cadeaux. Tel que cela se fait traditionnellement, culturellement et de façon récurrente en Afrique, on suscite des crises inutiles pour ne pas aller à l’essentiel. Pauvre Côte d’Ivoire. Et comme aimait à le dire le père fondateur « je préfère l’injustice au désordre ». Les commanditaires de ce désordre qui a mis cette belle Côte d’Ivoire à genou se connaissent et paieront tôt ou tard. Vivement que la Côte d’Ivoire s’en sorte ! Et c’est mon avis.