Source de : Martin koné
Guillaume Soro serait devenu riche grâce au << juteux pillages de diamants supervisés , en qualité du secrétaire général du MPCI >> . La source de sa fortune ne serait donc pas ses postes de ministres et premier ministre, qu’il a occupé sous le président Gbagbo.
L’exploitation des mines de diamant des zones assiégées aurait généré la somme de 300 milliards de francs CFA ( environ 600 millions de dollars US ) en six ans.
Cette somme, utilisée pour entretenir les troupes , a énormément servi les proches des premiers responsables de la rébellion.
Dès le début de la rébellion, Guillaume Soro et ses compagnons se seraient accaparé des mines de diamant du nord-ouest de la côte d’ivoire. Ces mines ont été << désertées par les travailleurs de la société de développement des mines de côte d’ivoire ( sodemi ) >> . Ils ont confié l’exploitation et la sécurisation de la zone à des anciens soldats >> venus du Liberia et de la Sierra Leone. Tandis que, la partie ivoirienne se contentait de trouver les acheteurs. Dans le partage du butin, les ex rebelles ivoiriens conservaient 60% des ventes de diamant et le reste 40% revenaient aux exploitants expatriés . Le diamant suivaient un parcours particulier pour contourner l’embargo imposé par le processus de Kimberling.
Les pierres précieuses étaient acheminés à Bamako, Ouagadougou où Conakry, d’où elles embarquaient pour la Belgique, Israël, l’Afrique du sud, la Russie.