Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net
On entend par trafic de biens culturels le déplacement ou la conservation illicite de biens appartenant au patrimoine culturel, autrement dit de biens possédant une valeur artistique, historique ou archéologique dans un pays donné. Le trafic illicite de biens culturel est, dès lors, un sujet à buts différents qui dépend généralement du contexte géographique, socio-économique et politique. La Côte d’Ivoire, dans son évolution historique, a butté à cette pratique sous des formes beaucoup plus complexes. C’est pourquoi ce sujet d’extrême importance a constitué le thème de la thèse de doctorat de la Directrice du Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, institution qui a subi un lourd tribut lors de la crise postélectorale. « LE TRAFIC ILLICITE DES BIENS CULTURELS : LE CAS DES MUSEES DE COTE D’IVOIRE », ce thème a été développé, débattu et épilogué durant plusieurs dizaines de minutes par la doctorante Memel Yooul Silvie sous l’œil académique du président du jury, le Professeur Kodjona KADANGA entouré des Professeurs Magloire LANHA et Abia Alain Laurent ABOA. Durant cette explication didactique, la Directrice du Musée des Civilisations, Madame Silvie MEMEL Kassi, avec son élégance phraseuse et la parfaite maitrise de son sujet a de bout en bout dominé toutes les questions qui lui ont été confrontées. Au terme des échanges, le Jury en présence n’avait pas d’autre choix que de lui décerner la mention très honorable couronnée de ses félicitations. Cette thèse unique réalisée sous la direction du Professeur Camille Roger ABOLOU, confirme une fois de plus tout le talent de cette dame en matière d’Art et de culture et reste une véritable ressource indicative de base pour les institutions nationales et internationales.