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Soudan/Les chefs de la contestation menacent d’une action de «désobéissance»

L’armée fait-elle tout pour retarder la transition du pouvoir aux civils ? Les meneurs de la contestation à l’origine de la chute d’Omar el-Béchir, le  jeudi 11 avril 2019 dernier, accusent les généraux de tergiverser, à dessein, pour garder la main sur le pays. L’Alliance pour la liberté et le changement, (ALC), menace de passer à la vitesse supérieure avec des actions de « désobéissance civile », sans plus de précisions.

Parmi les points de désaccord avec l’armée, le délai pour organiser les prochaines élections ne fait pas non plus l’unanimité, L’Alliance réclamant quatre (4) ans, les généraux entendant limiter ce délai à deux(2) ans. Un autre point de divergence,  l’importance donnée à la charia, la loi islamique. Les généraux estiment qu’elle doit rester la source de la législation, et reprochent à l’Alc de ne l’avoir pas mentionné dans ses propositions.

Les manifestants avaient remis le jeudi dernier à l’armée une liste de propositions pour le déroulement de la transition. Le porte-parole du CMT a répondu que le programme ne comprenait pas la loi islamique. Il a expliqué que la charia, les lois locales et les traditions devaient rester les sources de la loi.

 Faut-il rappeler que la veille, les généraux avaient déclaré qu’ils étaient d’accord avec la plupart des propositions de l’Alliance sur la transition, tout en faisant état de « beaucoup de réserves » sur d’autres, en soulevant surtout la question de la charia (loi islamique).

Source : rfi.fr

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