Parmi les points de désaccord avec l’armée, le délai pour organiser les prochaines élections ne fait pas non plus l’unanimité, L’Alliance réclamant quatre (4) ans, les généraux entendant limiter ce délai à deux(2) ans. Un autre point de divergence, l’importance donnée à la charia, la loi islamique. Les généraux estiment qu’elle doit rester la source de la législation, et reprochent à l’Alc de ne l’avoir pas mentionné dans ses propositions.
Les manifestants avaient remis le jeudi dernier à l’armée une liste de propositions pour le déroulement de la transition. Le porte-parole du CMT a répondu que le programme ne comprenait pas la loi islamique. Il a expliqué que la charia, les lois locales et les traditions devaient rester les sources de la loi.
Faut-il rappeler que la veille, les généraux avaient déclaré qu’ils étaient d’accord avec la plupart des propositions de l’Alliance sur la transition, tout en faisant état de « beaucoup de réserves » sur d’autres, en soulevant surtout la question de la charia (loi islamique).
Source : rfi.fr