Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
Le Palais des Congrès de l’Hôtel Sofitel qui attend de recevoir le sommet tant attendu UA-UE prévu pour se tenir du 29 au 30 novembre 2017, connait déjà une effervescence. Avant l’ouverture officielle, plusieurs réunions parallèles s’organisent. Dans certains Etats-majors, comme à Treichville par exemple, l’Amphithéâtre de la Bourse du travail a donné le ton par des échanges chauds entre participants, venus des pays d’Afrique, regroupant des Ong, des syndicats ou de plateformes sociales. Chacun y va de son point de vue et de ses analyses. Certains qui, plus décisifs, voient en ce sommet des signes de réussite avec des résultats probants, visant à faire sortir le continent de ses différents maux, avec le problème de l’immigration, le problème de l’emploi-jeune, le réchauffement climatique. D’autres par contre, qui sont d’ailleurs les plus nombreux, se réservent le droit de se prononcer sur un quelconque changement et les plus sceptiques trouvent en cette grande assemblée, du déjà vu et du déjà entendu, car aucune fumée blanche ne sortira des résolutions. Au delà des déclarations politiques (parfois puériles), cette énième grande rencontre tenue sur les bords de la Lagune Ebrié sera-t-elle un espoir, pour enfin voir le continent africain retrouver sa dignité?