Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
(Mercredi 19 juin 2019)-Le Groupement des partenaires politiques pour la Paix (GP-PAIX) dirigé par la présidente du RPC-PAIX, Henriette Lagou, par ailleurs coordonnatrice de ce groupement s’est prononcé sur l’actualité politique nationale hier mardi 18 juin 2019, au siège dudit parti, à Cocody- Les Deux Plateaux.
En présence des treize (13) responsables de ces formations politiques, Lagou Henriette n’est pas allée du dos de la cuillère pour fustiger et le comportement et les propos des hommes politiques qui à mettent à mal la cohésion sociale. Au regard de cette situation, la première responsable de RPC-Paix est revenue sur certaines situations déplorables vécues par les Ivoiriens. « En décembre 1999, face à la montée des tensions et de l’exacerbation des notions faisant l’apologie de l’exclusion et de division-, le militaires sont sortis des casernes pour prendre le pouvoir. La Côte d’Ivoire venait ainsi-de connaitre son premier coup d’Etat », a-t-elle rappelé.
Continuant sur cette lancée, elle a stigmatisée la poursuite de ces actions « en 2002, dans la continuité des mauvaises résolutions des crises et du manque d’une véritable introspection du mal profond de notre pays, malaises créés par les politiciens, héritiers d’une politique néocoloniale, des militaires associés à des civiles, s’estiment exclus du processus social et politique de notre pays, vont enclencher un long conflit-La Côte’ d’Ivoire venait-de connaitre sa première rébellion armés années », a-t-elle relevé.
Pour terminer sur ces chapitres, elle n’a pas fait l’économie d’omettre la gravité des tensions postélectorales que la Côte d’ivoire a connues il y a quelque années «décembre 2010, à la suite du 2ème tour de l’élection présidentielle-un violent conflit armé va naitre face à l’intransigeance des uns et des autres à se soumettre aux résultats sortis des urnes. La Côte d’Ivoire venait ainsi de connaitre sa première guerre-qui va couter la vie officiellement à trois mille (3.000) personnes des nôtres », a-t-elle commenté.
S’exprimant sur la question de la réforme de la CEI, pour les élections de 2020, Lagou Henriette a souligné que le GP-PAIX est profondément attaché à l’organisation d’une élection transparente. A cet effet, le groupement « interpelle toutes les parties prenantes à s’investir dans les discutions pour une reforme efficace », a-t-elle invité.
Outre cette doléance, elle a condamné les propos tenus récemment par le président du Pdci-Rda, Henri Konan, la réaction du gouvernement ainsi que les déclarations de leurs différents soutiens, « si ce ne sont pas des menaces, ce sont des attaques verbales », a-t-elle regretté.
« La paix, n’est pas un vain mot, mais un comportement » disait le sage, et se faisant l’écho de cette citation, le GP-Paix appelle les acteurs de tous bords politiques à se préoccuper de la quiétude du peuple en faisant surtout preuve de mesure dans leurs différents propos.