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Situation socio-politique/La bataille s’annonce épique entre Ouattara et Soro

 

La démission de Guillaume Soro de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne continue de susciter des réactions aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Afrique. Macky Sall et Paul Kagamé, qui ne voient d’un bon œil le divorce entre Alassane Ouattara et son poulain, ont décidé d’attirer l’attention du président ivoirien. Le vendredi 8 février 2019 dernier, Guillaume Soro rendait sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale suite à des dissensions avec le Président Alassane Ouattara à propos du Rhdp unifié. Le désormais ancien Chef du Parlement qui dit ne pas partager l’idéologie politique de cette nouvelle formation a décidé de « rendre le tabouret » pour se lancer à l’assaut du  « fauteuil». Il est ainsi rentré dans une opposition frontale avec le président Ouattara pour les échéances électorales de 2020.

Le Président sénégalais  qui se souvient de ce même scénario à la sénégalaise entre lui et le Président d’alors, Me Abdoulaye Wade, appelle son homologue ivoirien à bien négocier ce virage afin d’éviter toute déconvenue. La Lettre du Continent croit savoir que « Macky Sall, sait de quoi il parle », d’autant plus que démissionnaire de la Présidence de l’Assemblée nationale 4 ans avant l’élection présidentielle, il a battu à plate couture le président Wade lors du scrutin de 2012. A en croire le président du pays de la Téranga, il pourrait y avoir une bis repetita en Côte d’Ivoire si le président Ouattara n’y prend garde. Le président rwandais Paul Kagamé qui suit également le dossier ivoirien de près, a décidé, quant à lui, de dépêché l’un de ses conseillers, en la personne de Jean-Paul Kimonyo, pour s’enquérir des informations au jour le jour à propos des relations entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro afin d’anticiper sur les évènements. Notons que Soro Guillaume et ses proches ne cessent de dénoncer un harcèlement du pouvoir Ouattara dans la démission du PAN. Ainsi, entendent-ils mettre tout en œuvre pour aller à l’assaut du fauteuil présidentiel en 2020. La bataille s’annonce donc épique entre les alliés d’hier.

Source : afrique-sur7.fr

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