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Cameroun: Claude Njiké-Bergeret, la reine blanche de l’ouest

Son nom n’est peut-être pas assez connu du grand public camerounais, pourtant madame Njiké malgré sa couleur blanche, porte fièrement les couleurs du pays des Lions Indomptables.

C’est le 5 juin 1943 que cette diva de l’écriture verra le jour en plein cœur de la capitale économique du pays. Elle mène ses études primaires et parcours le pays aux côtés de ses parents jusqu’à l’âge de 13 ans, et c’est alors qu’elle décide avec l’accord de son père, le feu Etienne Bergeret,  de quitter le Cameroun pour rejoindre le pays de ses ancêtres. Quelques années après s’être installée en France, Claude Bergeret épouse un compatriote avec qui elle met au monde 2 enfants: Serge et Laurent.

La rencontre avec le peuple camerounais!

En 1972 alors que son mariage bat de l’aile, Bergeret se sépare de son époux et décide de revenir dans son pays natal pour une mission de travail. Elle s’installe en 1974 et officie à la direction générale de l’école de Mfetom dans la grande région de l’Ouest. La première rencontre avec le peuple camerounais a lieu en 1978 lorsqu’elle accepte d’épouser François NjikéPokam, le roi des bagangtés. Le public découvre alors une intellectuelle européenne dans un foyer polygamique en compagnie d’une trentaine de coépouses.

Madame Njiké gagne très vite l’estime des populations locales qui la surnomme la reine blanche en référence à sa couleur de peau.

Bergeret, une activiste pour le tourisme!

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