Le gouvernement sénégalais a minimisé hier jeudi l’impact des appels de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade à empêcher la tenue du scrutin présidentiel et assuré qu’il était devenu impossible de « truquer des élections » dans le pays. Ayant connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d’Etat, le Sénégal est présenté comme un modèle de démocratie en Afrique. Mais les campagnes électorales y sont souvent émaillées d’accusations de corruption, de désinformation et de violences. L’opposition dénonce l’invalidation des candidatures des deux principaux rivaux potentiels du président Macky Sall, le fils et ancien ministre d’Abdoulaye Wade (2000-2012), Karim Wade, et le maire déchu de Dakar Khalifa Sall, tous deux frappés par des condamnations judiciaires. Le gouvernement « condamne fermement cette attitude permanente de subversion, d’appel à la violence et à l’insurrection, de provocation et de défiance à l’encontre de la loi et des institutions de la République », a informé un communiqué.
Source : izf.net avec afp