Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
« Renforcement des capacités des acteurs du secteur privé forêt-bois…. », tel a été le thème de référence proposé par les membres de la faitière lors d’un atelier de clôture le mercredi dernier à l’auditorium de la Cereao à Aghien (Cocody).Selon un rapport de la Fao en 2015, les forêts sont des formations végétales indispensables à la vie – qui couvrent environ 30,6% de la superficie terrestre mondiale. Et en cette date, 93 % de la superficie des forêts du monde est formée de forêts naturelles.
Les forêts sont des sources de nourriture, de refuge, de combustibles, de vêtements et médicaments pour de nombreuses populations. Cette institution a indiqué également que, 60 millions de peuples indigènes dépendent presque entièrement des forêts ; 300 millions de personnes vivent dans ou aux alentours des forêts et plus de 1,6 milliard de personnes dépendent à divers degrés des forêts pour vivre ! Elles apportent aussi des services cruciaux pour la vie sur Terre.
Les conclusions de ce projet visait des l’objectifs, notamment le partage des principaux résultats, l’expérience acquise des différents ateliers de sensibilisation tenus dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Au terme de la présentation des conclusions de ce projet ce jour, en présence de représentants de l’Ue, des organisations professionnelles du secteur du bassin du Congo et de partenaires au développement, Mé Kouamé Martial, directeur de cabinet adjoint a, au nom du ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, félicité tous les acteurs « pour leur sens de responsabilité ». Le président du syndicat des producteurs industriels du Bois, Boubacar Ben Sallah a reconnu pour sa part que « la forêt ivoirienne est malade, les défis et enjeux à cet effet sont nombreux à relever. Ce qui appelle à une réelle collaboration de tous », a- t-il rappelé.