Par Keren Bossouma/afriquematin.net
Agent infectieux provoquant des fièvres souvent hémorragiques, le virus Ebola apparu au mois d’aout 2024, se transmet entre humains par contact direct avec des fluides corporels.
Pointée du doigt récemment, la Côte d’Ivoire a été au centre d’une attention particulière relative à une patiente de nationalité guinéenne qui serait atteinte de la maladie et évacuée dans le centre hospitalier universitaire à Abidjan.
« Le 14 août dernier, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire annonçait avoir détecté un cas de maladie à virus Ebola sur une jeune patiente guinéenne de 18 ans ayant voyagé dans les jours précédents entre la ville de Labé, en Guinée et Abidjan, en Côte d’Ivoire, soit un trajet de 1 500 km en transport en commun », rapporte rfi.fr.
L’Organe mondial de la santé vient de dédouaner la Côte d’Ivoire en reconnaissant qu’il n’existe aucune preuve de la présence du virus Ebola -, « après de nouvelles analyses de l’Institut Pasteur de Lyon (France) sur les prélèvements réalisés sur une jeune Guinéenne présentée par les autorités ivoiriennes comme infectée ». Aussi ces autorités attestent que « rien ne prouve que la patiente ait été infectée par le virus Ebola », confirment rfi.fr.
Autrefois appelé virus Ebola Zaïre, la maladie d’Ebola a été identifiée pour la première fois en 1976, lors de deux (2) flambées simultanées au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo.