Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec measureevaluation.org
La clôture des travaux du projet volet paludisme MEASURE Evaluation phase IV a eu lieu le jeudi dernier dans un établissement hôtelier sis à Marcory. L’ouverture de cet atelier était placée sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique représenté par le directeur général de la Santé, le Professeur Samba Mamadou.
Selon une analyse situationnelle du système d’information sanitaire (SIS), réalisée par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en 2016, de nombreuses faiblesses ont été identifiées.
Selon un rapport détaillé en 2018 une évaluation de la performance de la gestion du système d’information de routine (PRISM) a confirmé des problèmes de qualité des données relatives au paludisme, en particulier au niveau des établissements sanitaires. Cela suggère que les efforts de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire bénéficieraient d’une amélioration de la fiabilité des données.
À la demande du gouvernement, l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers l’Initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) a contribué une assistance technique d’une valeur de 1,55 million de dollars américains pour deux ans dans le cadre d’une collaboration entre le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) et l’équipe de MEASURE Evaluation en Côte d’Ivoire.
Cet atelier organisé le jeudi 12 mars 2020 par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique était de mettre en évidence les améliorations apportées à la surveillance, au suivi et à l’évaluation (SSE) du paludisme et les améliorations du SIS liées aux interventions de lutte contre le paludisme.
Les interventions de renforcement des capacités mises en œuvre par MEASURE Evaluation ont permis de fournir au gouvernement ivoirien des informations sanitaires stratégiques en général, et des données sur le paludisme en particulier, qui l’aideront à cibler les stratégies de lutte contre cette pandémie , à prévenir les décès et à réduire la transmission de la maladie.
« L’utilisation des informations relatives au paludisme à différents niveaux du système de santé a permis d’améliorer la prévention du paludisme, la prise en charge des cas et les services de surveillance», a rappelé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Ouélé.
Pour la Représentante Résidente de l’USAID, Nancy Lowenthal, « l’élaboration du nouveau plan stratégique de lutte contre le paludisme pour la période 2020-2025 est une grande opportunité de renforcer la collaboration entre le PNLP et le Projet MEASURE Malaria financé par PMI. C’est aussi l’opportunité de relever ces défis et de créer les conditions d’une meilleure gestion de la lutte contre le paludisme », a-t-elle noté, en présence du Conseiller Résident MEASURE Evaluation, Mme Gnassou Léontine et du directeur coordonnateur du PNLP, le Dr Tanoh Méa.