En Côte d’Ivoire, les femmes rivalisent d’ingéniosité pour élargir leurs formes. Elles prennent du « grossifesse ». Selon l’explication d’un politologue, ces dernières sont aussi gages de «maternités glorieuses», dont «les fesses sont le siège», poursuit-il. Tous les artifices semblent donc permis pour épanouir son séant. Evelyne est vendeuse de «grossifesse», autrement appelé «botcho crème» dans le marché de Treichville, le plus important de la capitale économique ivoirienne. En nouchi, la langue de la rue, «botcho» signifie«vaste arrière-train». Que disent réellement les autorités du ministère de la Santé et de l’hygiène publique de cette course en avant qui menace la santé des femmes