Par Aka JM – Afrique Matin.Net
Les infections nosocomiales sont des maladies contractées par le patient lors de leur séjour à l’hôpital. Parfois un malade est interné pour une crise de paludisme et contracte lors de son hospitalisation dans le centre hospitalier une autre maladie en plus de celle l’ayant conduit là-bas. Cette situation déplorable, selon Méa Honora, secrétaire national du syndicat national des techniciens et ingénieurs en hygiène et assainissement de Côte d’Ivoire (SYNATIA-CI)est due à un manque d’hygiène sanitaire.
Il s’exprimait ainsi le 5 mai dernier à l’INFAS lors de la fête de travail organisée par la section du SYNATIA-CI du CHU de Treichville. Pour éviter ce genre de situation, Méa Honora a appelé les hôpitaux publics et privés à travailler avec des hygiénistes, les seuls habilités à œuvrer pour prévenir et palier ces impairs dans la profession. Il a plaidé que ce soit des professionnels qui soient employés à la place des bénévoles qui n’ont aucune compétence en la matière.
Méa Honora a saisi cette occasion pour expliquer à ses hôtes l’importance d’un hygiéniste dans le système sanitaire. Selon lui, celui-ci a plusieurs missions, notamment participer à la lutte anti-vectorielle (moustiques, rats…), veille à ce que le matériel médical utilisé soit en bon état ; en somme, etc. Après son intervention, Oupo Claude l’un des invités, représentants du président de l’Association des cliniques privées de Côte d’Ivoire (ACP-CI) a indiqué avoir pris bonne note et qu’il informera son mandant pour qu’il voit dans quel cadre aider ses techniciens.
La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 400 hygiénistes dont une quarantaine d’inen hygiène et assainissement selon les spécialités hygiène hospitalière et biosécurité, etc. Outre les hôpitaux, les hygiénistes qui sont formés depuis 1995 à l’INFAS peuvent également travailler dans les collectivités territoriales pour apporter leur expertise en matière de promotion de l’hygiène.