Enquête réalisée par haidmond Kaunan/afriquematin.net, envoyé spécial
L’occupation des zones industrielles de la ville s’est faite de manière anarchique. C’est parce que l’attribution des terrains urbains – n’avait pas obéi aux normes actuelles. D’où des constructions qui obligent les autorités actuelles à y mettre de l’ordre. Les attributions de ces terrains qui avaient commencé dans les années 1980 – n’obéissaient pas aux normes actuelles. Et des lots ont été livrés par simple commission départementale d’attribution de terrains urbains.
A San Pedro, la plupart des industriels conviennent avec la préfecture et la direction régionale de l’industrielle que l’occupation de cette zone demeure encore illégale. Il est révélé que des terrains industriels de la zone industrielle n’ont pas été délivrés aux seuls demandeurs. Or ces autorisations sont considérées par les exploitants comme des titres fonciers. Le décret 97-176 de mars 1997 portant réglementation de la procédure d’attribution de lots de terrains industriels et de modification de décret n’étant pas en application. Conséquences, on n’a pas la possibilité de connaître ce qui reste de la zone industrielle. Surtout avec la non-viabilisation des terrains qui laisse libre cours. Un grand bordel. Les occupants des lots industriels sont désormais soumis de se mettre en règle sous peine de retrait de leurs lots pour les attribuer à d’autres postulants. Et ce, en vue d’y mettre de l’ordre.