Par Haidmond Kaunan:afriquematin.net, envoyé spécial
En effet le ministère de tutelle ne reconnaît plus les autorisations signées des mains des autorités préfectorales. Pire le rasage et et la destruction des façades des maquis et restaurants n’est pour plaire aux professionnels du secteur : « Nos espaces sont divisés en deux. La nouvelle autorité municipale a rasé une partie des maquis et restaurants dans tous les quartiers de la ville. Sous prétexte qu’on empiète sur le domaine public. Or nous payons des redevances à la mairie. Le nouveau maire dit vouloir mettre en exécution le plan directeur de la ville de 1966. Acteurs et clients, nous sommes tous démotivés » Ajoute Pierre Anzié Miézan qui souligne l’impossibilités pour les acteurs de couvrir leurs charges.
Le vice-président de la FIHSP estime que ces actions devraient se poser progressivement avec les opérateurs qui contribuent au budget de la mairie. Avant de conclure que tout le monde est désemparé avec la perte du repère des clients. « Nous souhaitons que l’Etat et la mairie nous considèrent comme des partenaires et non comme des adversaires qu’on doit écraser », a- t-il plaidé.