Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net, envoyé spécial
« Que ceux qui ont signé des engagements avec le Burida le respectent. Il faut vous acquitter de vos devoirs. Ne pas le faire; c’est nous fragiliser. Il faut accepter de discuter avec eux pour éviter que vos appareils soient saisis ». Ces propos sont une substance de l’adresse de Pierre Miezan Anzié, secrétaire général de la fédération nationale des industries hôtelières/San Pedro (FNIH/San Pedro) à ses membres. Cette invite fait suite à des plaintes relatives à des saisies fantaisistes des appareils, de la part de certains propriétaires de maquis, night-club, bars…par le bureau régional des droits d’auteurs (Burida).C’était le vendredi 20 octobre dernier. « Il faut éviter le bras de fer avec la structure. Si vous avez des difficultés il faut accepter de discuter. Impliquez-vous dans la recherche des solutions. Ils doivent et peuvent comprendre étant donné que c’est grâce à votre travail que cette structure vit», a-t-il exhorté. Avant d’observer l’état d’âme des plaignants fédérés. «On a vraiment des soucis. Ils envoient des agents non qualifiés recrutés sur place qui abusent de leur pouvoir, une fois sur les lieux, ils débranchent des appareils n’importe comment et les jettent n’importe où », révèle Raymond K, propriétaire d’un établissement. Et Pierre Miézan Anzié d’apaiser l’ensemble des plaignants. Tout en promettant de rencontrer les responsables régionaux du Burida pour une séance travail.
Lequel secrétaire général de la FNIH/San Pedro qui dit avoir passé toute une nuit aux côtés de ces agents dans l’exercice de leur fonction en vue de les apaiser et plaider pour qu’on ne saisisse pas les appareils des propriétaires fédérés. Une rencontre de cette fédération avec la police mondaine avait été annoncée.