Par Christ Zorro Afriquematin.net
Dans le cadre de son émission intitulé’’ LES GRANDS RENDEZ-VOUS D’AFRIQUEMATIN.TV’’ la rédaction de notre quotidien a reçu la visite de Sam l’Africain. Rendu célèbre depuis son volte face dans le procès à la Haye de l’ex-chef d’Etat Ivoirien, Laurent Gbagbo, celui-ci n’a pas perdu de sa verve malgré son séjour carcéral.
Sans détours face à la tournure que prennent les rapports des frères ennemis de l’ex-RHDP, Sam l’africain dit ne pas être surpris par cette coalition qui portait en elle-même les germes de sa déconfiture : « Celui qui a accepté d’épouser son violeur peut-il logiquement traité celui-ci de masochiste » ? S’est exclamé notre visiteur devant les griefs portés par le PDCI à l’encontre du RDR. Pour lui, Bédié savait en puissance qui était celui qu’il soutenait lors du second tour de la présidentielle de 2010 car l’histoire politique de la Côte d’Ivoire ne date pas des élections d’octobre 2010.
Il est revenu sur sa sortie à la Haye, lors du procès du président Gbagbo, et sur les conséquences de cette médiatisation qui l’a rendu célèbre du côté des partisans de l’ex-chef d’Etat : « Je suis fière des propos que j’ai tenu. Et cela, tout africain devrait en être digne. Je n’ai fait que dire pendant ce procès cette vérité que le monde entier commence à découvrir aujourd’hui». En effet, selon le président de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP), Gbagbo n’est que l’otage d’un pouvoir encagoulé qui le maintien loin des siens le temps de piller en toute impunité les richesses de la Côte d’Ivoire.
En outre, pour ceux qui sont surpris qu’à la sortie de l’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, il soit au nombre de ceux qu’elle a reçu à plusieurs reprises, il a tenu à clarifier : « J’étais de ceux qui l’accompagnaient partout avant son incarcération. On a été arrêté ensemble. C’est une mère qui vient de sortir de sept ans de souffrances indicibles. Je la considère comme ma mère ».
A propos de la non participation de sa formation politique aux élections régionales et municipales, il s’est voulu conséquent : « tant que la commission électorale indépendant(CEI) reste à l’état, il n’est pas question que nous participions à quelques scrutins que ce soit »
Comme on l’a remarqué, le président de la NACIP, est resté égal à lui-même tout le long de l’interview qu’il a accordé à la rédaction d’Afriquematin.net.