Il est de plus en plus fréquent d’écouter les discours du Chef de l’Etat dans lesquels il fait beaucoup de promesses mais n’affronte jamais le mal qui afflige notre pays. Il parle très peu du bien-être des Ivoiriens et de la réconciliation nécessaire pour le développement harmonieux de notre pays.
Au nom de ses prérogatives, le Chef de l’Etat doit s’occuper de ses concitoyens, le fait-il? Doit-il continuer à faire fi des préoccupations nos populations? La réponse à ces deux questions est la négative. Les Ivoiriens ont écouté un discours dans lequel le Chef de l’Etat cherche de calmer les Ivoiriens, mais ne touche jamais du doigt les vrais problèmes de ses concitoyens. Il parle de l’université, mais ne parle pas du mal qui afflige notre système éducatif. Il nomme des gens à qui il ne donne pas des moyens pour affronter les vrais problèmes des étudiants.
Les collectivités locales existent mais ne disposent pas de budget pour mieux fonctionner. Pour un pays qui a une croissance à deux chiffres, cela est contradictoire.
C’est comme si des personnes sont élues mais l’Etat central ne leur donne pas leur budget pour faire leur travail. Le développement se fait avec la double perception à la fois: on pense avoir l’autonomie avec les conseils régionaux mais en réalité tout est encore centralisé dans les mains du Chef de l’exécutif. La non prise en compte de ces visions vide le discours du chef de l’Etat de son sens.
Comment concilier les intérêts de nos population avec les projets nationaux dans une totale transparence.