Par Haidmond Kaunan/ afriquematin.net
L’opération de recensement des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire suspendue depuis 2018 vient de reprendre,à la demande du conseil du café et cacao ( Ccc).Cependant la nouvelle Anaproci( association des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire) qui s’ y était opposée dit ne pas être concernée par l’opération.
« Comment peut-on vouloir le bonheur de quelqu’un sans l’associer à cette opération ? Nous ne nous sentons pas concernés par ce recensement de producteurs dont l’objectif est de nuire davantage aux paysans qui sont déjà malheureux, à force de travailler à perte » C’est KANGA Koffi, PCA de la nouvelle Anaproci, avec lequel nous avons changé le vendredi 20 novembre 2020 , qui s’exprime ainsi.
Pour le représentant officiel des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire, le gouvernement, à travers le CCC veut profiter de la situation sociopolitique instable qui les empêche de se manifester pour passer par la force. « Cependant, je puis vous rassurer qu’il y’a des zones où le message est passé qui résistent tout comme il y’a des zones où on procède par la violence et des intimidations » a-t-il ajouté avant d’expliquer que la direction générale des impôts a décidé de passer par les producteurs de café et de cacao pour atteindre ses objectifs. En faisant payer des impôts fonciers ruraux sur leurs exploitations. « Or le producteur de café et de cacao fait déjà trop à travers de nombreux prélèvements et taxes » s’est-il insurgé.
Informations confirmée à San Pedro par son délégué régional, Dje André : « Je ne permettrai à aucun planteur digne de ce nom de se faire recenser pour un dessein inavoué. On nous a déjà trop exploité » Et ce n’est pas Yao René, représentant de l’Anaproci à Agboville qui dira le contraire. « Ces gens prennent les paysans comme leurs esclaves. Cette dernière mayonnaise ne passera, ça me révolte » a-t-il tancé.