Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Le palmier s’achète mal, les producteurs d’hévéa broient du noir en ce sens que le kilogramme des fonds de tasse se négocie autour de 200 francs Cfa, les producteurs de cacao travaillent à perte. Identique pour le copra…Constat critique qui désespère des producteurs agricoles de la région des Grands Ponts dont 90% des terres sont consacrées à ces cultures de rente. De Dabou, à Grand- Lahou en passant par Jacqueville, la situation reste critique, car la majorité des terres sont consacrées à la culture de cocotiers, de palmiers à huile, d’hévéa, au détriment des plantations de cacaoyers, devenues rares dans cette région. En conséquence il n’y a presque plus de jachère ou de bas- fonds qui seraient propices à la culture du vivrier et des produits maraîchers. Subséquemment, se trouver un espace pour cultiver du manioc n’est plus chose aisée, et toutefois, ils sont nombreux, ces producteurs qui gardent espoir.