Par Vouzo Zaba, Aiquematin.net.
Les partis membres du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-Paix), ont, lors d’une conférence de presse, salué le gouvernement Ivoirien pour l’adoption du projet de loi portant reforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI). C’était le vendredi 05 juillet 2019 au siège du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC-Paix) à Cocody-2plateaux.
« Le GP-Paix se félicite de l’adoption, en conseil des Ministres, du résultat des travaux de haut niveau dont les propositions de rééquilibrage de la CEI, tel que demandé par la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples, a permis de réduire de façon drastique le déséquilibre constaté » a tenu à exprimer Henriette Lagou, présidente de ce groupement de partis politiques.
Bien avant d’en arriver à cette conclusion, la conférencière a rappelé la genèse des évènements qui, du lundi 21 janvier au mercredi 03 juillet 2019, « après plus de six mois d’âpres discussions avec les partis politiques et la société civile » ont conduit à l’adoption dudit projet de loi.
Selon la porte parole du GP-Paix, « le gouvernement de Côte d’Ivoire a fait preuve d’une bonne disposition d’esprit et surtout d’une volonté de préserver les acquis démocratiques en se pliant aux injonctions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, injonctions qui sont régulièrement foulées aux pieds par bon nombre d’Etats sur le continent ».
Aussi, Henriette Lagou et ses pairs s’insurgent-ils contre l’attitude de certains partis politiques et mouvements de la société civiles qui réfutent le texte adopté par le gouvernement : « Il est tout de même incompréhensible que l’on demande une reforme et qu’en retour, l’on boycotte les assises censées amener à celle-ci ». Le GP-Paix ne s’est donc pas fait prier pour traiter ces attitudes de « surenchères en cette période sensible et assez fragile ».
Un appel a donc été lancé à l’endroit de tous ceux qui s’opposent au contenu de ces reformes qui ne sont pas encore définitives : « Ce n’est qu’un projet de loi et les partis politiques qui s’y opposent ont des représentants au parlement pour faire entendre leur voix. Leur objectif primordial devrait être la recherche constante d’un consensus qui puisse servir l’intérêt général de la Nation ».
Pour terminer, le GP-Paix a invité le gouvernement à maintenir « le dialogue social et les discussions inclusives avec toutes les parties prenantes pour la paix définitive en côte d’Ivoire ».