Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net : source : burkina 24
Le mercredi 21 octobre dernier, Guillaume Soro, accusé d’avoir soutenu les putschistes, était face à la presse. Devant les journalistes, il s’est dit « désolé et malheureux de ces accusations fallacieuses, infondées » Il a ajouté notamment qu’il s’est gardé « de faire quelques commentaires que ce soient » ; tout en rassurant en outre, l’auditoire que «nous sommes en campagne et je suis Président du Conseil Politique, donc impliqué dans la campagne du Président Ouattara.Je n’ai pas voulu intervenir sur ce sujet pour des raisons très simples, je ne veux pas que quelques propos de moi puissent servir les ennemis et les adversaires pour perturber la sérénité du processus électoral », a-t-il expliqué. Il a conclu en également que « nous aurons l’opportunité, après les élections ; une chose à la fois, faisons l’élection et après on parlera de politique internationale ». Faut-il rappeler que le 17 septembre dernier, les soldats de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) avec à leur tête, le Général Gilbert Diendéré, avaient tenté de renverser les autorités de la transition burkinabè. Un putsch qui s’est finalement soldé par un échec suivi de la dissolution du RSP. L’instruction judiciaire et militaire qui s’en est suivie a conduit les autorités de la transition à perquisitionner le domicile du Chef du Parlement ivoirien à Ouaga le 6 octobre dernier.