Par Michel Mangou- Afrique Matin.Net
La Cour Pénale Internationale (CPI), avant l’ouverture du procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé avait mené une grande campagne de sensibilisation portant sur les mesure de protection accordées aux différents témoins. Pour les cas les plus sensibles, la protection promise par la CPI est plus grande. Certains témoins peuvent par exemple bénéficier d’une sécurité renforcée à leur domicile, voire être relocalisés aux frais de la CPI.
C’est-à-dire être discrètement relogés dans leur pays ou dans un pays tiers, voire carrément changer d’identité. Mais voilà que le cas du témoin Abéhi pose un problème qui laisse croire que la CPI, en réalité n’a assez motivée quant à protection de certains témoins. Le témoignage du gendarme proche de Laurent Gbagbo était très attendu et qualifié même de décisif par le procureur Fatou Bensouda.
Mais voilà que le militaire n’a fait autre que justifier l’innocence de Laurent Gbagbo d’où la colère du pouvoir qui durcissent ses conditions de détention. De la Mama, il est transféré au Camp Pénal de Bouaké. Interpellé sur le sujet, la CPI reste toujours muette, ce qui laisse entendre que cette institution, si elle ne le fait sciemment a des défaillances en matière de protection de ses témoins.