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Présidentielle 2015 : Affi N’Guessan catégorique : « Ado n’a plus de secours, son sort dépend de nous…. »

Francesca De Seri Stagiaire – Afriquematin.net

La bataille pour la magistrature suprême de l’Etat de Côte d’Ivoire prend de plus en plus de l’ampleur sur le terrain. Le candidat du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N’guessan multiplie les opérations de charme sur l’étendue du territoire  afin de convaincre les électeurs à lui accorder leurs suffrages au soir du 25 octobre 2015.

Après avoir entretenu les populations de Grand-Bassam dans la matinée du  jeudi 15 octobre, c’est à la place Femua  de la commune de Marcory  que l’équipe de campagne de l’ex- premier ministre, s’est dirigée. Face aux participants et aux  sympathisants du Fpi présents pour la circonstance, Pascal Affi N’guessan n’a pas manqué de donner les raisons de sa candidature.

« Je suis candidat pour que Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Blé Goudé et tous nos frères  qui sont emprisonnés, soient libérés. Je suis candidat pour que ceux qui sont en exil rentrent aux pays. Moi, je suis candidat mais je ne suis qu’un instrument pour dire ce que l’histoire attend de nous. Toi qui souhaite la libération de Laurent Gbagbo et qui n’en a pas les moyens, ce que tu as à faire c’est  de voter Affi le 25 octobre 2015 » a-t-il interpelé.

Continuant sur la même lancée, l’ex ‘’bras-droit’’ de Laurent Gbagbo, a invité les populations à bannir le sentiment de  peur et à aller voter, car dit-il, «  Ouattara ne connaît pas élection, voter c’est son totem, cette année, il va partir parce qu’actuellement ces fétiches sont gâtés. Si Blaise Compaoré et Nicolas Sarkozy n’avaient pas existé, Ouattara ne serait jamais là.

Il n’a plus de réseau à Ouagadougou et les Burkinabé eux mêmes prient pour qu’il tombe. Il est désarmé et son sort dépend de nous ».Concernant la crise qui secoue le Fpi, Pascal Affi N’Guessan a révélé que sa vision des choses n’a pas été comprise par ses compagnons de luttes. « J’ai dis à mes camarades que nous de devons pas aller affronter Ouattara sur son terrain.

La bagarre, les armes sont sa spécialité. Avec lui, si tu n’es pas emprisonné, tu es en exil ou tu es mort ; voilà les trois sorts qui sont réservés aux Ivoiriens sous son régime. Ado solution c’est problème et la solution c’est qu’il aille s’asseoir. Il est arrivé à son terminus et le 25 octobre on doit lui donner sa réponse », s’est-il déclaré.

 

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