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Pourquoi les femmes aiment tant les commérages ?

C’est aujourd’hui de notoriété publique : les femmes adooorent les commérages ! Ces petits potins croustillants sur l’autre fille qu’elles peuvent se raconter entre copines. Et les hommes ne sont pas en reste… Ces messieurs sont tout aussi commères que ces dames. L’occasion de nous poser la question sur la nécessité qu’ont les êtres humains à dire du mal sur les autres. Pourquoi ? Qu’est-ce que ça apporte ? Et c’est en analysant différentes situations de ragots que l’on a pu en tirer 5 raisons évidentes.

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Pour se valoriser

La popularité du commérage repose avant tout sur une chose : le manque de confiance en soi. Il s’agit souvent d’un besoin de se comparer et de se valoriser par rapport à l’autre. Une façon subtile de dire : « Elle n’est pas mieux que moi, puisqu’elle a fait ça. » « Elle n’est pas plus belle que moi. Elle a juste refait son nez. » D’ailleurs, une étude du Daily Mail est arrivée à la conclusion que commérer était bon pour l’estime de soi. Rien d’étonnant. Puisque les ragots nous permettent de nous sentir supérieures l’espace d’un instant, de nous rassurer sur la personne que nous sommes, de nous dire : « Finalement, je ne suis pas si terrible que ça. » C’est une façon ingénieuse de se persuader qu’il y a pire que soi. Et plus encore, de chercher pire que soi.

 

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Pour entacher la réputation d’une personne

On ne colporte pas des ragots sur n’importe qui ! Uniquement sur les personnes qui représentent une menace pour nous ; des personnes trop chanceuses que l’on souhaite redescendre de leur piédestal. C’est d’ailleurs ce qu’ont prouvé 2 chercheurs anglais. En comparant plusieurs types de potins, ils ont pu observer que la rumeur était d’autant plus virale lorsqu’il s’agissait d’une personne plus ou moins connue. Autrement dit, plus la personne est populaire, belle, riche et célèbre, plus elle sera sujette aux ‘on dit‘ des uns et des autres. On n’explique donc plus les monstrueuses ventes des magazines people qui s’arrachent dans les kiosques. Ternir la réputation d’une personne au sommet est bien plus intéressant.

 

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Par jalousie

Bien évidemment. La jalousie représente une part importante du commérage. Après tout, à quoi sert-il de colporter des ragots sur une personne que l’on considère comme bien inférieure à nous ? Non. On dit du mal de quelqu’un que l’on cherche à nuire. Parce que, quelque part, son succès nous dérange, sa beauté nous dérange, son ambition nous dérange, son intelligence, sa répartie… Bref. Toutes ces qualités qu’elle a, que l’on envie, et que l’on a peut-être pas encore.

 

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Pour se rapprocher de quelqu’un

Il est désormais prouvé que le commérage crée des liens entre les gens. Eh oui. Il crée même des amitiés. Il nous unie contre un seul et même ennemi. Cela nous donne l’impression d’appartenir à un seul groupe commun, avec des points de vue commun, des critiques communes, et des ennemis communs. C’est très rassurant d’avoir quelqu’un de son côté, qui partage notre avis sur un individu que nous n’apprécions pas.

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Pour se faire justice

Certains frappent, torturent, ou pire encore, tuent après une trahison. D’autres préfèrent utiliser le commérage comme moyen de se venger. Sans doute que ça leur semble moins dangereux. Quoiqu’il en soit, beaucoup ressentent le besoin de cracher sur le dos d’une personne afin de lui faire payer ses mauvaises actions. Un grand nombre de femmes reconnaissent avoir dit du mal d’une amie après avoir été blessées. Car, derrière la médisance, il y a aussi la plainte, la volonté de se faire entendre, comprendre, et surtout, d’être rassurée.

Il s’agit donc d’une attitude universelle, que l’on a toutes plus ou moins pratiquée, mais aussi, que l’on a toutes subies. Et plus vous gagnerez en succès, plus vous en serez victime. Et même les gens les plus proches de vous balanceront vos actions passés, et sans doute peu glorieuses, à qui veut bien l’entendre. C’est la nature humaine. Et il va falloir vous y faire. Pour stopper l’hémorragie, cessez dès à présent de dire du mal des autres, et même de raconter votre vie à n’importe qui, de conter vos déboires sur les réseaux sociaux… Moins les gens en savent sur vous, moins ils en auront à dire sur vous. C’est aussi simple que ça.

Source: https/femmed’influence.fr

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