Par Jean Levry – Afrique Matin
Ambiance de fête ce dimanche 24 mars 2019 au siège de « Pour la république et la démocratie – PRD » à la Riviera 3, à l’occasion de la rencontre d’une centaine de jeunes avec le président du parti, Dominique Adjé. En majorité des étudiants, et membres de la société civile, les jeunes ont déclaré être venus faire allégeance à « un des rares hommes politiques courageux et droit de Côte d’Ivoire ». Celui-là même qui a claqué la porte du parti au pouvoir, le Rassemblement des républicains (RDR), tournant le dos à tous les privilèges que lui accordait son poste de Conseiller spécial du président Alassane Ouattara pour se mettre à la disposition de son peuple.
« Nous sommes une jeunesse consciente et soucieuse de son avenir et nous sommes prêts à collaborer avec toutes les forces susceptibles de nous apporter le bonheur. Nous pensons que le président Adjé Dominique et son parti, le PRD représentent un espoir pour la jeunesse ivoirienne », a relevé le porte-parole des jeunes, l’étudiant en histoire Lago, par ailleurs membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Il a indiqué que ses camarades et lui adhèrent aux idéaux et à la vision politique de l’honorable Dominique Adjé en ce sens qu’il privilégie le bien-être de ses concitoyens au détriment de ses intérêts personnels. « Nous voulons de l’eau potable pour tous au lieu de quelques bouteilles de champagne pour quelques-uns dans les salons feutrés », a-t-il caricaturé le manque de politique sociale du pouvoir en place.
Ragaillardi par un tel soutien de la part des jeunes, le président du PRD, entouré des membres de la direction du parti dont le secrétaire général, Dr Djangoné Jean-Thierry, s’est dit conforté dans sa vision de fonder un parti qui apporte un plus aux ivoiriens et œuvre pour leur bien-être social et économique. Ce combat, il a dit compter sur les jeunes pour le mener parce qu’ils représentent une force. « Pourquoi les jeunes ivoiriens ne peuvent pas prendre part au changement politique en Côte d’Ivoire », s’est-il interrogé. Le Député de Bouaflé a dénoncé l’absence de démocratie en Côte d’Ivoire qui se caractérise par « l’emprisonnement de député pour un simple tweet, l’emprisonnement d’Enseignants pour avoir fait une grève ». Il a invité les jeunes à prendre leur destin en main, à abandonner la voie de la facilité et à mener le combat pour leur avenir. « Nous devons combattre le tribalisme et le rattrapage ethnique en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé, car si rien n’est fait « l’avenir de toute la jeunesse ivoirienne est hypothéqué ».
L’ancien maire de Bouaflé, devenu le plus jeune député de Côte d’Ivoire, à l’âge de 25 ans en 1995, continue l’implantation de son parti sur toute l’étendue du territoire national tout en préparant la sortie officielle qui aura lieu dans les prochains jours.