Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
L’échiquier politique ivoirien vient d’enregistrer la naissance d’un nouveau parti, « Ensemble pour l’Union et le Développement (E.U.D) ». Son président-fondateur, Michel Bosson, par ailleurs président de la plateforme « Alliance »,composée de groupements politiques, a présenté sa formation politique le vendredi dernier au quartier M’badon à Cocody.
« Ensemble pour l’Union et le Développement (EUD) est un parti centriste, qui prône le juste équilibre », a indiqué d’entrée Michel Bosson. Pour le fondateur de ce parti politique, l’idéologie première qu’il s’est assigné, est d’impulser en « chaque citoyen la notion de respect des institutions de la république et de faire en sorte que les Ivoiriens dans leur ensemble abandonne la conscience individuelle pour adopter la conscience collective, en vue de contribuer à créer un environnement propice au développement économique, social et culturel de la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé lors de la conférence de présentation.
Selon lui et ayant connaissance du terrain politique et l’esprit dans lequel certains militants de partis politiques excellent, le président fondateur de l’E.U.D a tenu compte des différences religieuses, ethniques. « De nos jours un parti politique ne peut pas diriger véritablement cette Côte d’Ivoire, parce que nous sommes une multitude de peuples », a-t-il révélé. Ainsi, n’a-t-il pas salué la méthode du père fondateur qui a su instaurer un brassage, pour bâtir une Côte d’Ivoire dans la paix, dans la stabilité, « c’est cette fierté là que nous voulons adopter, en vue de consolider l’existant, tout en intégrant les valeurs de la géopolitique », a-t-il indiqué.
Jetant un regard sur la vie politique ivoirienne, Michel Bosson ne s’est pas fait prier pour dénoncer les dérives enregistrées depuis la première crise consécutive au coup d’état de 1999. « La Côte d’Ivoire, depuis quelques décennies est divisée, la méfiance a pris le pas sur le vivre ensemble entre les groupes ethniques et autres populations, au point que la sérénité n’existe plus entre les personnes », a-t-il avoué en présence de représentants de partis politiques et de militants.
Le père fondateur ne cessait-il pas de répéter, « la paix n’est pas un vain mot, mais c’est un comportement », fait-il ressortir en guise du slogan de paix prôné par Félix Houphouët-Boigny.
Il a également interpellé chaque acteur politique à cultiver ces valeurs ancestrales- « afin qu’à l’orée de cette période électorale, soit une occasion pour chaque ivoirien d’exprimer la joie et le bonheur de choisir son président au terme du scrutin pour bâtir notre pays que nous aimons tous, car c’est à dessein que avons choisi comme devise « Le Pays d’abord », a-t-il invité.