Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Les scientifiques dans leur ensemble ne disent-ils pas que « les mêmes causes provoquent les mêmes effets » ? Mais pourquoi n’arrête-donc pas de construire sur les caniveaux et les bouchers avec des pneus réchappés et des ordures ménagères? Pourquoi refusons- nous toujours de quitter les sites jugés «zones à risques»? Et pourtant nul n’ignore que des pluies diluviennes avec leur cortège de catastrophes sont attendues chaque année à la même période. Tous ces constats démontrent clairement que la plupart des victimes préparent eux-mêmes leur suicide.
A l’intérieur du pays et précisément dans les zones rurales on peut être surpris par la puissance de l’eau comme il en a été le cas dans la région de San Pedro l’année dernière. Où des rivières sorties de leur lit avaient ont coupé la ville et le port autonome du reste du monde, en endommageant jusqu’à deux ponts. Celui reliant la ville portuaire à celle de Tabou et l’autre qui le relie la ville de Soubré. Ce cas de figure qui pouvait paralyser l’économie devrait être une priorité pour le gouvernement. Ce qui avait été vite fait quand on sait que le palmier à huile du département de Tabou, le cacao de la sous-préfecture de Grabo, le caoutchouc de Grand-Béréby, et les matières premières en provenance du département de Soubré et de tout le grand-Ouest ne pouvaient être écoulés au port autonome de San Pedro. Cependant ces cas de suicide préparé par des victimes elles-mêmes ne sauraient constituer une priorité pour l’Etat.