Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec koaci.com
(Vendredi 15 février 2019) Vendeuse de vêtements pour homme et femme à Adjamé Traoré Djénéba s’est retrouvée le mardi 12 février 2019 dernier au mauvais moment de sa vie. Etant allée vers ses emplettes ce jour, relative à une livraison au Plateau, elle ne savait qu’elle avait pris rendez-vous avec des malfrats. Ainsi, aux environs de 13heures de ce mardi donc, « je me suis retrouvée dans le quartier des affaires pour une livraison. La mission étant accomplie, je tentais maintenant de rallier la commune de Marcory où je réside vers 14heures, quand par la difficulté du transport à cette heure, deux hommes m’ont proposée de s’associer pour emprunter un taxi, comme il est de coutume depuis un moment à Abidjan…Et comme signifié par les deux (02) hommes, un taxi à l’arrivée avait déjà à son bord une femme. Nous avons donc pris la route dans une sympathie plutôt inhabituelle et conviviale. Sauf que chemin faisant, le conducteur a commencé à changer de trajet. Rapidement je lui ai porté la remarque pour la première, où aussitôt il s’en était excusé. Mais pour la seconde où il changeait radicalement de trajet, à ma grande surprise les autres occupants s’en sont pris à moi. Mes plaintes et mes efforts pour tenter de descendre du taxi seront alors en vain. Dans une lutte, l’un deux m’a endormie avec une piqûre au cou », a expliqué, Traoré Djénéba, selon koaci.com. Et de poursuivre, « qu’au bout d’un certain temps, je me suis retrouvée dans une salle avec d’autres femmes au moins 7, elle aussi en captivité à mon réveil. Encore groggy par l’injection, j’avais l’impression de rêver. Mais hélas j’étais bel et bien dans une maison sans lumière avec mes ravisseurs qui ordonnaient d’abord aux premières femmes d’uriner dans un seau sans explication ». Très malicieuse et ayant des idées pour son salut, elle rapporte, « quand arrivait ainsi mon tour, j’eus l’idée de demander les toilettes pour faire des besoins. Après hésitation d’un garde qui n’arrêtait pas de maugréer, j’étais donc dans les lieux où s’est miraculeusement présentée à moi une occasion de m’échapper par une fenêtre. J’escaladais alors une paroi dans ce w-c, quand la sentinelle s’en est rendue compte pour lancer l’alerte aux autres. Mais trop d’avance, j’avais déjà franchi une fenêtre pour entamer un véritable sprint sans laisser la moindre chance de me faire rattraper », a-t-elle conclu