La commission sur la non-ingérence du parlement russe a enregistré plusieurs tentatives de discréditer la présidentielle du 18 mars entreprises depuis l’étranger. Mais ce sabotage a donné des résultats inattendus. Le sénateur Konstantin Kossatchev a fourni des détails.
De nombreux cas de financement d’ONG depuis l’étranger appelé à compromettre la présidentielle russe ont été enregistrés en Russie, a déclaré Konstantin Kossatchev, président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
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«Il y a eu beaucoup de cas – et notre commission sur la non-ingérence, formée par le Conseil de la Fédération, l’a enregistré – de versement de fonds étrangers à des organisations non gouvernementales», a indiqué M.Kossatchev.Selon lui, la commission présentera d’ici mai un rapport énumérant les tentatives flagrantes d’influer sur l’élection depuis l’étranger.
Ces tentatives avaient pour mission d’affaiblir le pouvoir en Russie et de scinder la société russe, d’après M.Kossatchev.
«Sans aucun doute, la campagne présidentielle russe a été un sujet très attrayant pour nos détracteurs étrangers. Pour discréditer la Russie en la présentant comme un pays non démocratique ou un pays où des élections libres sont impossibles», a indiqué M.Kossatchev.
Toutefois, les efforts visant à discréditer la présidentielle ont démontré la stabilité du système politique russe et les résultats préliminaires de la présidentielle le démontrent bien, d’après lui.
«Les organisateurs de cette campagne antirusse ont obtenu un résultat contraire. Ces tentatives malhonnêtes n’ont fait que renforcer l’union de la société et du pouvoir», a noté le sénateur.Selon la Commission électorale centrale, après 60% des bulletins dépouillés, Vladimir Poutine arrive en tête avec 75,58% des suffrages. Le vice-président de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie, Nikolaï Boulaïev, a affirmé n’avoir reçu aucune plainte importante des partis, ni des candidats.
La présidentielle russe s’est tenue le 18 mars dans les 85 régions du pays, dans plus de 97.300 bureaux de vote en Russie et dans 401 bureaux de vote à l’étranger. Cette année, les deux nouvelles régions du pays, la Crimée et Sébastopol, rattachées à la Russie suite à un référendum en 2014, participent également à l’élection.
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