Par Justin Kassy – Afrique Matin.Net
Patricia Kandja est une artiste chanteuse baoulé. Dans le milieu de la musique traditionnelle baoulé où elle exerce, elle est connue. Mais auparavant, elle a été choriste de Nguess Bon Sens, une des stars dudit milieu. Seulement depuis, Patricia à qui beaucoup avaient prédit un bel avenir continue de se chercher.
En 2004, elle met son tout premier album « Srantiblé » (l’homme Noir : (6 titres) sur le marché discographique ivoirien. La disparition de son producteur Touré Sound (paix à son âme), et la crise ivoirienne font passer inaperçu ce produit qualifié de belle facture. Elle s’arme de courage et dix ans après, elle sort en 2014 un autre « Mihin Waoulè » (l’Esprit saint de Dieu: (6 titres), une autoproduction, qui lui donne d’espérer dans le métier de son choix.
Cet opus connaît un succès mitigé. Mais donne des signes patents de la valeur intrinsèque de Patricia. Elle se prend en charge après avoir vainement cherché un producteur en exerçant dans la restauration. Tout semblait baigner dans de l’huile. Mais un décret de la Municipalité vient mettre fin à cette nouvelle activité, à cette nouvelle corde à son arc. Depuis, Patricia Kandja cherche avec espoir une opportunité pour recadrer sa carrière.
Pour elle, dit-elle, « l’horizon n’est pas bouché. Tout est possible à celui qui croit en Dieu ». Se sachant fervente croyante, elle pense que ses prières seront exaucées et qu’il fera un jour, jour, pour elle.
JK.