( Lundi 08 avril 2019)-La première enquête, pour « faux témoignages », a été lancée en raison de suspicions visant l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, l’ancien employé de Lrem, Vincent Crase, et le directeur de cabinet du président, Patrick Strzoda, et a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (Brdp).
La seconde concernant l’inculpé, il est soupçonné d’avoir manqué à ses obligations déclaratives auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, a précisé le parquet dans un communiqué. Cette enquête a été confiée cette fois-ci à la Brigade de répression de la délinquance économique (Brde) de la direction régionale de la police judiciaire (Drpj) de la capitale française.
Deux semaines après que le Sénat ait saisi la justice des cas d’Alexandre Benalla, de Vincent Crase et de trois proches d’Emmanuel Macron, le même parquet- a annoncé ce lundi 08 avril 2019, l’ouverture de ces deux nouvelles enquêtes préliminaires, notamment pour faux témoignages. Ces signalements faisaient suite aux auditions de plusieurs protagonistes du dossier devant la commission d’enquête de la Haute assemblée.
Le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas assumait et estimait que c’était «grave de ne pas respecter son serment devant la commission parlementaire ». Le faux témoignage est passible de cinq (5) ans de prison et à plus de soixante-dix mille euros d’amende.
Source : bfmtv.com