Un camp d’entraînement du Groupe de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), groupe terroriste intégralement rayé de la carte. Telle est la moisson des raids aériens menés récemment par l’armée de l’air nigériane dans l‘État de Borno.
C’est ce qu’on appelle atteindre sa cible. Les frappes aériennes menées le 10 septembre dernier par l’armée de l’air nigériane dans le cadre de l’opération LAFIYA DOLE n’ont pas raté la leur.
La cible, c’est bien un camp d’entraînement du groupe terroriste du Groupe de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) situé dans l‘État de Borno à l’extrême nord-est aux abords du lac Tchad.
« La Force opérationnelle aérienne de l’opération LAFIYA DOLE a enregistré un autre exploit majeur avec la destruction d’un camp d’entraînement situé dans la province d’Afrique de l’Ouest près de Mallam Fatori, au bord du lac Tchad, dans la partie nord de l‘État de Borno », rapporte le commandant Ibikunle Daramola, porte-parole de l’armée de l’air cité par des médias nigérians.
À en croire l’officier, ce raid doit sa réussite à des renseignements précis et crédibles recueillis auparavant par une mission de reconnaissance qui avait fait état d’une « importante » activité des terroristes dans la zone.
C’est ainsi que les frappes ont détruit complètement le bâtiment et tué tous les éléments de l’ISWAP qui s’y trouvaient.
Né en 2016 des divisions au sein de la secte islamiste Boko Haram, l’ISWAP s’attaque très souvent aux positions des forces de sécurité nigérianes. Il y a quelque deux jours, le groupe terroriste a revendiqué une attaque ayant fait près de neuf morts dans un camp de l’armée nigériane au nord-est.