Les Nations unies ont décompté plus d’une centaine d’incidents et plus d’une cinquantaine de civils morts suite à des attaques de Boko Haram, sur le seul mois de mars. Depuis le début de l’année, des milliers de personnes ont quitté leurs villages pour se réfugier dans la ville de Diffa, où la précarité s’installe davantage.
Selon la représentante du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’Onu (HCR) au Niger, Alessandra Morelli « chaque fois qu’il y a un mouvement de population, ça crée bien sûr une déstabilisation. Ce sont des gens qui quittent leurs villages à cause de la peur de la terreur. C’est pour cela, qu’en ce moment, avec le gouvernement et avec les autres agences des Nations unies et des ONG, il y a toute une réflexion sur la sécurité de ces gens, et comment le gouvernement va identifier des sites où ces gens peuvent se regrouper, ainsi créer l’espace humanitaire pour mieux les soigner », regrette-t-il.
Source : rfi.fr