Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec rfi.fr
Au terme de quatre jours de crise dans tout le pays, la Côte d’Ivoire a honoré son engagement à payer le reliquat de primes promis – aux mutins. Mais en plus du temps perdu, ces événements resteront comme un gâchis en termes d’image pour le pays et surtout abimeront durablement le pacte de confiance entre la Côte d’Ivoire et son armée. Si la Côte d’Ivoire peut effectivement se féliciter, -, que cette crise n’ait pas entrainé plus de morts et que l’affrontement direct entre frères d’armes ait été évité, le gouvernement ne pourra pas faire l’économie d’une réflexion sérieuse et de mesures efficaces sur l’état de son armée. Dans sa gestion comme dans sa résolution, cette crise laisse beaucoup d’observateurs perplexes sur la capacité de l’Etat à faire respecter l’ordre dans ses casernes. Un chantier de plus à mener pour le gouvernement d’Alassane Ouattara d’ici 2020. Le gouvernement doit tirer des leçons.