Par Justin Kassy/afriquematin.net
Tiken Jah Fakoly, bien qu’issu d’une famille de forgerons, il est le descendant d’un chef guerrier. Il découvre la musique reggae et se fait peu à peu connaître au niveau régional puis national avec ses concerts. Artiste atypique et bien ancré dans ses bottes, il n’est pas du genre de personnalité à craquer des espèces sonnantes et trébuchantes au visage du premier venu. « Je ne donne rien à ceux qui m’interpellent dans la rue pour de l’argent. On travaille plutôt pour avoir de l’argent… ». Voici les raisons.
« Même « moro » je ne donne pas à quelqu’un. » Ces propos qui sont de l’artiste interpellent à plus d’un titre tout le monde, particulièrement à ceux qui baignent surtout dans la facilité. Ceux qui, au fil du temps, deviennent ou se transforment en mendiant.
A cette catégorie de jeunes ou d’adultes qui s’adonnent à cette pratique honteuse, Tiken Jah Fakoly dit que « même « moro », je ne donne pas à quelqu’un ». Aussi, exhorte-t-il ces gens-là au travail, à travailler dur, pour gagner leur vie. Si le reggae-man Ivoirien montre le chemin du travail acharné pour se faire une place au soleil, il ne le dit pas au hasard. Il est lui-même un prototype, un exemple type.
Tiken Jah Fakoly, à dire vrai, a travaillé dur. Même son premier disque « Ayéwa Misri-là » (allons- y à la Mosquée) est passé sous silence. Mais, armé de courage et de volonté de réussir, il a pu se frayer un chemin et aujourd’hui, il est devenu une référence et l’on peut affirmer qu’il a réussi sa vie. On comprend pourquoi, il demande aux jeunes de suivre son exemple. En travaillant dur. Parce que la réussite se trouve au bout de l’effort.