Par Justin Kassy/afriquematin.net
Sommité de la musique ivoirienne avec une voix qui a résonné dans les grandes salles de spectacles de l’Afrique. Mieux, elle a bercé l’enfance de beaucoup de jeunes et de nos enfants nés à son époque, ajoutée à cela un style qui lui donne un genre musical varié. Ces qualités ont fait d’elle une star respectable et respectée sous nos tropiques. Elle, c’est Aka Louise, alias Nayanka Bell.
Aujourd’hui, Nayanka Bell caresse encore le micro avec élégance, charme et séduction. Mais dans des spectacles d’un certain milieu social. C’est dire qu’elle n’a pas encore lâché l’affaire. Bien au contraire ! Mais comme le vin gardé longtemps dans une cave se bonifie, elle est devenue plus star que jamais, par la qualité de ses œuvres.
Nayanka Bell ne sait pas que chanter, elle manie le pinceau et peint lorsque « le silence » s’offre à elle. A travers ses œuvres qui sont parfois des métaphores qui s’apparentent à un pays ou autre, elle dégage une réflexion de valeur. Comme celle-ci qui nous invite à veiller sur ce que nous avons de plus précieux.
« Ce que nous disent plus de cinquante ans de dessins et de peintures, c est qu’un pays n’est jamais une seule chose à la fois. Il est souvenirs tendres de l’enfance tout autant que guerre civile, il est peuple comme il est tribus, campagnes et villes, vagues d’immigration et d’émigration, il est son passé, son présent, son futur, il est ce qui est advenu et la somme de ses possibilités. J’aime cette citation mais, je rajoute que les Ivoiriens, ce peuple est particulièrement généreux ! Veillons à ce qu’il le reste», fait-elle savoir.