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Musique: « Môgôya », le tout dernier de l’artiste Oumou Sangaré, un véritable régal musical qui va changer l’humanité.

LONDON, UK - FEBRUARY 10: Oumou Sangare performs on stage at The Anvil on February 24th 2010 in Basingstoke, United Kingdom. (Photo by Philip Ryalls/Redferns)**Oumou Sangare
LONDON, UK -: Oumou Sangare 

Par  Justin  Kassy – Afrique Matin.Net

« Môgôya » (l’humanité). C’est le nouvel album (10  titres) qu’Oumou  Sangaré va proposer aux mélomanes du Mali et d’ailleurs d’ici le 7 mai prochain.  Ce disque de la chanteuse malienne vient après « Seya » en 2009. Avant la sortie de cette œuvre musicale, Oumou a rencontré le dimanche 26 février dernier la presse malienne. C’était à son hôtel le « Wassoulou » à Bamako. Le nouveau produit d’Oumou Sangaré lui donne des émotions. Surtout avec le titre-phare « Môgôya », qui dit-elle, « me fait pleurer chaque fois. Il parle de la nature actuelle des relations interpersonnelles, tout comme les autres qui, en plus de relater l’actualité, touchent aussi les hommes et les femmes. » Au cours de ce point de presse, la diva de la musique  malienne a fait remarquer « qu’au wassoulou, la musique vise toujours à conseiller le public. Car, on ne chante pas seulement pour le rythme et la danse. Mais aussi et surtout pour des sujets bien précis. On voit tous les jours les gens victimes de calomnies, de mensonges. Je me suis inspirée de ma propre vie pour le faire. Ceux qui te trahissent sont ceux en qui tu as le plus confiance ». Beaucoup de spécialistes ont participé à la réalisation de cet album. Plus de 14 titres ont été faits. Si cela ne tenait qu’à Oumou seule, tous les 14 morceaux figureraient sur l’album. Mais avec ses collaborateurs, il a été décidé de choisir 9 à 10 titres. Cet album d’Oumou se veut traditionnel et moderne. « Je fais une musique traditionnelle et j’accueille tous les artistes dans ma musique. Je fais des tournées durant toute l’année, et il n’y a pas de grands festivals où je n’ai pas mis les pieds. C’est donc par obligation que la musique évolue avec moi. Le Kamelen  N’goni, le Djembé, n’gagna, sont toujours présents dans ma musique. Je peux ajouter des nouveautés. Mais la tradition est toujours respectée et préservée. »

A propos de piratages, la chanteuse du Mali a indiqué : «  Si cela ne tenait qu’à moi seule, je ne ferai plus de cassettes. Car, cela ne sert à rien. Tu investis des centaines de millions dans un album et à sa sortie, il est déjà piraté. Je demande aux autorités de veiller au bien-être des artistes pour qu’ils puissent vivre de leur travail ».

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