Site icon Afriquematin.net

Musique Ivoirienne: Julie  Mabéa à Abidjan avec son « Botswana »

Par Justin Kassy – Afrique Matin.Net 

Depuis la semaine dernière, Julie  Mabéa, l’artiste-chanteuse-interprète est à Abidjan, au pays.  Elle vient préparer la sortie de son nouveau bébé sonore aux mélomanes ivoiriens prévu en début d’année 2017. Mais en attendant, Julie offre dans une poignée de jours au public un single vu comme un cadeau de fin d’année. Occasion aussi pour  l’artiste de donner aux férus de la bonne musique un avant-goût de ce qu’elle leur livrera sous peu. Nos avons rencontré pour vous la jolie Julie Mabéa.

* Tu serais aussi là pour réaliser un clip qui va soutenir ton prochain album ?

C’est exact ! Je suis là pour tourner des clips respectifs de quelques titres  de l’album qui arrive.

*Comment cet album sera-t-il intitulé ?

Il s’appellera « Pile ou face ». C’est-à-dire, tu l’aimes ou tu ne l’aimes pas. Il y a beaucoup de titres. Mais pour l’heure, on n’a pas encore déterminé. Il y a plusieurs titres parce que depuis toujours, Julie  Mabéa a l’imagination fertile. Les titres, il y en a à profusion. Le choix du titre à mettre sur le marché va se faire par mon équipe au moment venu. Parce qu’aujourd’hui avec le piratage, on n’ose plus déverser tout sur le marché. Sinon, les titres, il y en plein dans la réserve. On peut dénombrer jusqu’à 26 titres mixés. Mais je suis toujours en train de composer.

*Qu’est-ce qui caractérise Julie  Mabéa au niveau des genres musicaux aujourd’hui ?

 C’est  toujours le mélange ! Parce que Julie  Mabéa est panafricaine. Je revendique ça. Je fais de la musique  tradi-moderne. Ca fait danser la jeunesse et des personnes d’un certain âge. Ca fait aussi réfléchir par moments. Il y a toutes les ambiances dans cet album.

* « Pile ou face » ne vient pas seul. Il arrive avec un concept. C’est lequel ?

C’est le « Botswana » !

*C’est le nom d’un pays !

Je le sais !  J’ai baptisé ce concept ainsi parce que quand je suis allée dans ce pays, j’ai été simplement émerveillée par leur façon d’être et leur manière de danser. J’ai appris à danser ça là-bas. J’ai « kiffé » et me suis dit qu’il me faut le « Botswana ». Nos mélomanes vont le découvrir à travers le clip que nous allons tourner.  Seulement, je dis  qu’il faut être vraiment souple pour le danser. Ca se danse avec classe, souplesse. On n’a pas besoin de suer pour danser. On a juste besoin de s’investir, de montrer des pas majestueux, d’être séduisant, séduisante.

*Comment prépares-tu cet album et tout ce qu’il comporte comme ingrédients, artifices ?

Je prépare cet opus depuis très longtemps. Comme d’habitude. Je muris mes idées, mon travail. J’aime beaucoup mon travail. Je ne suis pas pressée. J’écoute et je réécoute. Je vais doucement mais sûrement. Parce qu’un album peut s’écouter dans vingt ans. Le son restera toujours limpide. Comme vous avez remarquez avec les albums de Julie Mabéa d’ailleurs sans m’éventer. Tous mes albums ont un son limpide. Quand on écoute un album comme Neglou, il est toujours d’actualité. Tout simplement parce qu’il a été beaucoup travaillé. Avec beaucoup de projection dans l’avenir pour pouvoir composer. C’est de la sorte que je travaille. Je me dis que demain il y aura d’autres modes, d’autres tendances. Mais en fait je ne suis pas beaucoup  tendance. Je suis très créative. Je m’inspire de ma création, de mon œuvre. Je ne m’inspire de la mode. Parce que je me suis toujours dis que la mode passe et le style reste. Je suis là parce qu’il y a des clips à réaliser.

*Ta carrière est à quel niveau aujourd’hui ?

 Quand je fais le bilan de mes six albums, je pense que je suis assez tranquille dans ma tête, je suis plus rassurée de ma carrière.  Il faut dire que Julie  Mabéa était déjà connue sur le plan international avant d’être vraiment une artiste connue en Côte d’Ivoire. Disons que j’ai marqué un moment de pose tant au plan national qu’international. Je ne le regrette pas.

*Tu aurais mis une structure en place en France ?

Effectivement ! La structure qui s’appelle «  Eighteen Mountains » (18  Montagnes) est presque prête.  J’ai choisi un nom en Anglais compte tenu du caractère international que je veux lui donner. Elle est née depuis un petit moment. Mais véritablement bientôt un an et demi. C’est de la production, la distribution numérique. En ma qualité de réalisatrice et monteuse films cinéma, non seulement je m’occupe de moi-même et d’autres artistes qui vont être peut-être produits et distribués par la structure, mais aussi en même temps, je vais aussi me lancer dans la production cinéma. Il se pourrait que je sois actrice de cinéma un jour. Ce n’est pas exclu. Je pense que j’ai les qualités requises pour l’être. Je serai une très grande actrice. Parce que je connais mes capacités et aussi les failles de certaines choses. Tout simplement, pas pour me venter, mais parce que j’ai été à l’école de la chose, et avec ce que je vois des  fois, je pense que je peux.

*A  quand tes tournées nationales et africaines ?

Je confie tout à Dieu. Il faut que l’album sorte. Ensuite, on va planifier la tournée ivoirienne, africaine  et européenne.

*Tes vœux pour l’année nouvelle2017 ?

Que le Seigneur nous donne le souffle pour l’année2017 au plan santé, moral et financier. Qu’il y ait la prospérité dans chaque foyer et entreprises.

 

 

 

Quitter la version mobile