Par Justin Kassy/afriquematin.net
L’humilité précède la gloire ! Mais, certaines gens, surpris parfois par la gloire, ignorent que c’est l’humilité qui enfante la gloire. Par conséquent, l’humilité est bel et bien, fille de la gloire. Ces personnes surprises de ce qu’elles sont devenues subitement, adoptent des attitudes irrévérencieuses à l’égard des autres, comme si le souffle de vie de Dieu est leur propriété.
Depuis quelques temps, nous assistons à un acharnement, de façon ostentatoire, et parfois sous cape, sur la Diva Aicha Koné. Pour avoir chanté un Africain digne, à ses yeux, Affou Kéita, une des chanteuses de la musique mandingue en Côte d’Ivoire, a tenu des propos désobligeants à son endroit.
Et pourtant, elle dit lui « avoir appris à attraper un micro ». Pire ! Aujourd’hui, c’est sa maman qui s’en prend à Aicha Koné, parce que, dit-elle, « elle ne veut pas accepter le pardon de sa fille, Affou Kéita ». Mais Aïcha rétorque « qu’après que Coumba, la maman d’Affou, soit venue chez moi pour me demander de pardonner sa fille, Affou, s’en prendra à elle, pour dire qu’elle ne l’a pas envoyée me présenter des excuses. Qu’elle l’aurait fait sans son consentement. J’ai trouvé ce comportement d’Affou, maladroit et impoli, à l’endroit de sa génitrice. Je me suis dit qu’il y a quelque chose de flou, entre elle et sa maman. – En sus, Coumba, m’accuse d’avoir pris la chanson de Touré René, l’auteur de « Wodjoro ». Ah non ! C’est vrai que j’ai pris cette chanson. Mais auparavant, j’ai fait venir chez moi Touré René, par l’intermédiaire de Fulgence Kassy, à qui j’avais demandé ce service. Il était venu avec Touré René chez moi, et c’est en sa présence, que j’ai demandé à Touré René de me rejouer « Wodjoro » avec sa guitare, qu’il avait sur lui. Il m’a dit qu’avec ce titre, il rend hommage à sa maman. Après ce petit moment d’écoute, j’ai décidé d’interpréter son titre, parce qu’il me plaît. Touré René, s’est réjoui de ma décision et m’a donné son ok. Il aurait même ajouté que ce serait un honneur pour lui de voir une de ses compositions reprendre par moi. Voilà comment j’ai eu le titre « Wodjoro » que j’ai chanté par la suite. Mais, ce que la maman d’Affou, Coumba, ignore, c’est que j’ai mis le nom de Touré René au Burida, pour qu’il puisse toucher des droits d’auteur. Je voudrais aussi dire à Coumba, qu’à cause de sa fille, Affou, qu’on arrête notre amitié. Aicha Koné-Coumba, c’est fini aujourd’hui. Je sais qu’elle soutient sa fille»
Outre ce fait, il est reproché à Aicha de féliciter et de soutenir, Roseline Layo, qui vient de recevoir un « Disque d’or », suite logique de ses efforts, sur la qualité de son travail, au niveau de ses œuvres sonores. Après, à peine, deux ans de carrière musicale. Aicha Koné a répondu à cette remarque de déplacée, « je crois qu’il est de mon devoir, en tant que devancière et maman de ses jeunes artistes, de les féliciter, les encourager. C’est ce que j’ai fait pour Roseline Layo. Qui vient de recevoir un « Disque d’or ». Qu’on ne me colle pas des intentions. Je suis là pour apporter mon soutien aux jeunes artistes de mon pays, sans distinction, d’ethnie, de religion, de coloration politique. Et puis, je suis libre de mon option », affirme-t-elle.
Quant à la chanson « Coucou », Aicha a fait remarquer également que « Djoman Fanta, est la créatrice de « Coucou ». N’allez pas loin. (…) Faut pas te faire commandant partout. On est là, on se connaît, on connaît les dossiers. La base de la musique manding, moi on ne peut pas m’apprendre, on regarde parler les gens sur la toile, c’est très révoltant. Je suis très contente du prix de Layo. Parce qu’on voulait l’éteindre déjà. Roseline Layo, va comprendre que dans notre métier, beaucoup rient avec toi, mais ce n’est pas vrai », coupe-t-elle court.