Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire, va vibrer au rythme du Wôyô les 3 ,10 et 17 Août 2019, à l’Allocodrome de Yopougon Niangon-Sud à Gauche (Abidjan). La conférence de presse de lancement de cet important événement est prévue ce samedi 27 juillet 2019, à la Riviera II (Abidjan). Placé sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Francophonie, sous la présidence du professeur Amoa Urbain, recteur de l’université Charles Louis de Montesquieu de Cocody et du parrainage de Sébastien Greki, gestionnaire de projets, ce festival offre une plateforme de promotion aux artistes ivoiriens.
Selon le commissaire général de ce festival, Célestin Séri, il s’agit d’encourager et d’accompagner d’autres réputations et maintenir haut le flambeau du Zouglou, qui est un label musical ivoirien. Mais aussi d’occuper sainement les jeunes afin de les détourner des mauvaises habitudes pendant les grandes vacances. Initié par la structure Afrik Horizon, ce festival se déroulera sous la forme d’un concours avec plus d’une dizaine de participants pour cette première édition. Les deux meilleurs groupes de la finale verront leurs œuvres discographiques produites ainsi qu’ils seront déclarés au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
Pour relever ce défi, le comité d’organisation qui multiplie les contacts, vient de signer une convention de partenariat avec une grande maison de production ivoirienne, Bloum Production installée en France mais qui a une représentation ici en Côte d’Ivoire. «Le festival Wôyô Ivoire est une plateforme que nous voulons offrir à tous ces jeunes qui ambitionnent de réaliser une carrière musicale mais stagnent, faute de moyens. Notre objectif est de les aider à concrétiser ce rêve », explique Célestin Sery, commissaire général du festival. Avant d’indiquer que l’ambiance est bonne dans tous les états généraux. « Tous les groupes se préparent dans la sérénité avec comme leitmotiv l’envie de surclasser les autres. J’invite tous les amoureux de la musique surtout les producteurs à l’Allocodrome de Yopougon pour la fête de la musique », a conclu le commissaire général.
R. D